le Paradis

Ils continuèrent leur route, rencontrèrent Paul l'Ermite et sa loutre ravitailleuse. C'était la septième année de leur voyage. Comme chaque année, ils fêtèrent Pâques sur leur baleine, rendirent visite aux anges-oiseaux, puis poursuivirent leur chemin en haute mer durant quarante jours.

Dieu leur permit enfin d'approcher du rideau de brouillard qui cachait le Paradis. Ils avancèrent prudemment et, peu à peu, le nuage se déchira et un passage étroit s'ouvrit. Au bout de quatre jours, le brouillard se dissipa.

Ils arrivèrent en vue du Paradis . Ils virent d'abord un mur plus blanc que neige parsemé d'or, de topazes, d'émeraudes et de sardoines. La mer clapotait au pied des montagnes de marbre. Plus haut se dressait une montagne d'or pur au sommet de laquelle se trouvait le jardin du Paradis. Les moines mirent le cap sur l'entrée. Elle était très difficile à franchir car des dragons en gardaient l'entrée et, au dessus de la porte, était suspendu un glaive qui se balançait et tournoyait. Les moines virent alors venir à eux un jeune homme d'une grande beauté. C'était le messager de Dieu qui leur donna l'ordre d'accoster. Ils entrèrent en sa compagnie dans la gloire du Paradis (carte).

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