Puisque je suis mort sans confession, je suis damné pour l'éternité. Tu ne vois rien du supplice que je souffre en Enfer; en ce moment je jouis d'un répit dans mes peines. On m'accorde ce repos le samedi soir, et je l'ai toute la journée du dimanche jusqu'au soir. La quinzaine de Noël aussi, je bénéficie d'une trêve dans mes grandes souffrances, et aux fêtes de la Vierge je n'ai pas à subir les plus grandes d'entre les peines qui me sont réservées; à Pâques et à la Pentecôte également, je ne souffre pas plus que vous voyez en ce moment, mais pendant toutes les autres fêtes de l'année mes tourments se déroulent sans interruption. Dimanche soir, quand je pars d'ici, mes peines se renouvelleront. »